mardi 17 mars 2009

Allah et la bourse

Je ne sais pas pour vous les amis, mais votre humble serviteur Kahoueji ici présent, crois dur comme fer à la volonté suprême d'Allah le seul et l'unique et à son prophète Mohammed. Voila donc la raison pour laquelle j'ai conduit quelques investigations pour savoir si les investissements boursiers pouvaient être considérés comme hallal ou alors haram...


Comme dans la plupart des sujets religieux épineux, il existe en fait plusieurs écoles. Tout les responsable financiers/religieux que j'ai pu questionner sur le sujet s'accordent à dire qu'acheter/vendre des actions ne peu être que hallal car c'est simplement l'achat et la vente de titre (une marchandise comme une autre) et donc cela est considéré comme une opération de commerce. Cette interprétation exclu donc uniquement les entreprises générant du chiffres d’affaire par des activités dite haram, je pense notamment à la SFBT (même si à son prix actuel et les dividendes qu’elle distribue, je considère personnellement que c’est l’affaire du siècle, mais cela reste mon humble avis).


Là ou commencent les divergences c'est au niveau de l'interprétation du "ribé" ou taux d'intérêt. Il y a ceux qui interprètent les taux d’intérêt haram comme étant les taux dit d’usure c'est-à-dire des taux au delà du seuil légal fixé par les autorités monétaires. En Tunisie le seuil de l’usure est fixé à 18%, en France par exemple il n’est que de 8%. Cela pose le problème de savoir quel est le seuil religieux de l’usure.


Certains religieux par contre prétendent que tout pourcentage calculé sur la base d’un actif donné est considéré comme haram. Donc si l’on suit cette dernière doctrine il faudra éviter de placer son argent dans les SICAVs ainsi que toutes les actions bancaires et de leasing qui représentent certaines des valeurs les plus intéressantes du marché.


Le chemin sera donc sinueux pour l’investisseur boursier motivé par l’interprétation la plus restrictive de la notion d’intérêt. Ceci étant dit, il sera possible de crée un portefeuille boursier totalement hallal a condition de bien informer son intermédiaire de ses motivations personnelles. Il faudra faire attention tout de même lors de votre premier dépôt, car les intermédiaires tende à investir directement votre trésorerie latente dans les SICAV à moins qu’ils ne soient prévenu de vos intentions.
Vous ne voudriez tout de même pas finir en enfer pour un rendement de 4,5%.


2 commentaires:

  1. Madoff, à 10 % ! Qui dit mieux ?

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  2. Par la même occasion on va mettre les bons sur cette catégorie est un endettement à taux d'intérêt, les futurs lorsqu'ils ne sont pas finalisé, les options et garanties pour les mêmes raisons, ...etc. ce qui nous ramènera à une économie basée sur les stratégies et les cash! Du n'importe quoi, en d'autres termes. C'est la preuve, encore plus, que les fatawi ne peuvent que nuire à l'économie et au développement économique et financier, car, tout simplement, ce sont des grands ignorants (qu'on s'obstine à qualifier d'Ulémas) qui les décrètent.

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