vendredi 24 avril 2009

La Macro-économie en famille


Enfin !! Les as de la macro-économie commencent à apercevoir la lumière au bout du tunnel. Désormais on ne parle plus de «crise financière mondiale» mais de «restructuration de l’économie globale », on ne parle plus des « toxic assets » mais des « legacy assets »… un premier pas sémantique vers une sortie de crise qui se précise de plus en plus.

Alors peut être que cette « restructuration » va vouloir jouer les prolongations, mais plusieurs pays (comme le Japon par exemple) sont en actuellement en pleine peur panique de la déflation. Alors on connaît bien « grand mère » inflation qui est en faite une hausse continue des indices des prix à la consommation accompagnée d’une stagnation des revenus des ménages. L’inflation est mauvaise pour l’économie car elle peut réduire de maniére drastique le pouvoir d’achat. Des cas extrêmes d’inflation sont appelé l’hyperinflation. En 1923 en Allemagne par exemple, une personne remplissait une brouette de billets de banque pour aller faire ses courses avant de s’apercevoir que la brouette valait plus que la somme des billet qu’elle contenait. Lorsqu’elle est conjuguée à une stagnation de l’économie on parle alors de la cousine «stagflation», un mix destructeur entre une hausse subite des prix et une baisse de l’activité économique. Elle est souvent due a une diminution brutal de l’offre de certain produit stratégique comme le pétrole durant les 2 chocs pétroliers des années 70 et une augmentaion paralélle du chomage. Mais alors comment une diminution des prix peut elle nous faire du mal à nous et a notre portefeuille.

La déflation est en fait beaucoup plus grave que sa cousine et sa grand mère (lol). Elle est le résultat d’une diminution brutale de la consommation, généralement à cause d’une crise de confiance de la part du consommateur qui préfère garder ses deniers quand les temps sont incertains. Le manque de demande produit une chute soudaine des prix ce qui diminue les revenue de l’entreprise et plus généralement leurs production. Cette chute provoque à son tour des licenciements en masse et donc une baisse encore plus importante de la consommation cette fois ci due une diminution de revenu des ménages. Les pays entre dans un cercle vicieux de régression économique et se retrouvent souvent rapidement à genoux. La déflation est aussi très dure a stopper une fois amorcée, car la crise de confiance ne peut être réglée par des moyens purement économique.

Une politique macro-économique est donc le fruit d’une alchimie habile et sensible. On comprend donc maintenant pourquoi les autorités tunisiennes on diminué 2 fois de suite les taux directeurs de la banque centrale. Les craintes de déflations et de diminution de l’investissement et de la consommation nous poussent à chercher des taux d’intérêts bancaires plus bas pour stimuler les vecteurs de croissance.

Alors la prochaine fois que vous verrez les prix à la consommation baisser, faite attention a ne pas trop vous réjouir car cela n’est pas forcément un bon signe.

5 commentaires:

  1. Mme ou M., j'aime beaucoup votre blog. C'est simple, intelligent avec une touche d'houmour.

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  2. Mme ou M. Rod balek men Bent 3ayla ;-)

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  3. اقرصني خ نستوعب!!! مش شريان شبوك هذا؟؟

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  4. Missiou Kahoueji a vot service mamzell,

    Merci, ca fait plaisir de savoir qu'il y a d'autres personnes (a part Zied) qui lisent ce que j'écris.

    J'aime aussi beaucoup ton blog, même si je ne comprend pas tout des fois :)

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