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lundi 29 novembre 2010
Mr. Houellebecq ... le crime ne paye pas.
« La carte et le territoire » est un ouvrage désolant, son auteur y fait de manière directe l’apologie de la haine racial envers les arabes en général et les musulmans en particulier. Et pourtant…les instances littéraires françaises lui ont décerné le prix Goncourt 2010 transformant de fait l’islamophobie larvée de certains intellectuels français en effet de mode « Bobo » parfait pour égayer les conversations des salons enfumés de la rive gauche.
Si vous aussi avez envie de lire petits plaisirs d’un nazillon se réjouissant de l’assassinat d’une femme enceinte palestinienne par un soldat israélien sous prétexte que « cela fait un musulman de moins »… N’allez surtout pas l’acheter en magasin, télécharger le ici gratuitement pour votre plus grand plaisir (ou malheur) et faite passer le mot à tout vos amis, histoire de faire comprendre malgré tout, à Mr. Houellebecq, que le crime ne paye pas, même si il fume des gauloises au Café de Flore… Peace
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vendredi 8 mai 2009
Religion et Moralité: mais qui a planté l'arbre ?
Dans leurs deux postes Mahéva et Massir nous interpellent sur le sens de l’interaction entre la moralité et la religion, et à Djerba Café on aime les débats houleux portant sur les sujets abstraits. Alors que peut-on penser des affirmations suivantes (dans le cadre des religions strictement Abrahamique):
1- Religion sans moralité: arbre sans fruit.
2- Moralité sans religion: arbre sans racines.
En d’autres termes la religion est une source de moralité qui puise sa force dans la moralité elle-même. Donc la religion se nourrit de moralité pour à son tour nourrir l’homme de cette même moralité altérée par le prisme religieux. Au final l’arbre et le fruit dépendent directement de la moralité. Or si il n’y pas de racines il n'y a pas d’arbre et donc pas de fruit. Cela suppose logiquement que dans l’éventualité d’une absence de moralité, une religion de pourra jamais éclore et donc offrir les fruits de la morale religieuse (or l’histoire nous a prouvé le contraire au moins à trois reprises). Les deux affirmations sont donc totalement fausses si elles sont prisent dans un contexte purement logique. Je pense qu’il y deux problèmes majeures dans ces affirmations: le premier étant la non différenciation entre la moralité fondatrice (la racine) et la moralité religieuse (le fruit). Le deuxième problème est celui de l’absence totale de dieu, or dieu si il est la source de toute religion monothéiste il est aussi l’instigateur de sa propre morale que personne n’a le droit de juger.
Le problème c’est qu’il existe plusieurs types différents de moralités. Par exemple, porter une mini-jupe en Arabie Saoudite est considéré comme un acte immorale or selon les codes de la moralité européens cela est parfaitement admis. Ayant accepté que le concept de moralité est par essence totalement relatif, il devient facile de comprendre que les racines de l’arbre sont en faites les règles de bonne conduite universelles (les dix commandements) et que le fruit est une forme plus élaboré de la moralité religieuse (le Coran, les évangiles…). Du coup on s’aperçoit que si l’on ajoute dieu dans l’équation tout deviens plus claire et plus juste. Dieu a planté les racines de la moralité en Abraham et Moise et les autres prophètes qui ont suivis ont cueillis les fruits de l’arbre qu’est devenu le monothéisme élevé au rang de religion universelle. Au final ces affirmations ne sont vraies que si c’est dieu qui a planté l’arbre. Cet exercice de logique fondamentale m’amène à vous exposer une question qui me tracasse et que j’aurai peut être la chance de discuter une autre fois : Dieu est il un être moral (au sens que l’on conçoit dans une société moderne dite normal) ?
1- Religion sans moralité: arbre sans fruit.
2- Moralité sans religion: arbre sans racines.
En d’autres termes la religion est une source de moralité qui puise sa force dans la moralité elle-même. Donc la religion se nourrit de moralité pour à son tour nourrir l’homme de cette même moralité altérée par le prisme religieux. Au final l’arbre et le fruit dépendent directement de la moralité. Or si il n’y pas de racines il n'y a pas d’arbre et donc pas de fruit. Cela suppose logiquement que dans l’éventualité d’une absence de moralité, une religion de pourra jamais éclore et donc offrir les fruits de la morale religieuse (or l’histoire nous a prouvé le contraire au moins à trois reprises). Les deux affirmations sont donc totalement fausses si elles sont prisent dans un contexte purement logique. Je pense qu’il y deux problèmes majeures dans ces affirmations: le premier étant la non différenciation entre la moralité fondatrice (la racine) et la moralité religieuse (le fruit). Le deuxième problème est celui de l’absence totale de dieu, or dieu si il est la source de toute religion monothéiste il est aussi l’instigateur de sa propre morale que personne n’a le droit de juger.
Le problème c’est qu’il existe plusieurs types différents de moralités. Par exemple, porter une mini-jupe en Arabie Saoudite est considéré comme un acte immorale or selon les codes de la moralité européens cela est parfaitement admis. Ayant accepté que le concept de moralité est par essence totalement relatif, il devient facile de comprendre que les racines de l’arbre sont en faites les règles de bonne conduite universelles (les dix commandements) et que le fruit est une forme plus élaboré de la moralité religieuse (le Coran, les évangiles…). Du coup on s’aperçoit que si l’on ajoute dieu dans l’équation tout deviens plus claire et plus juste. Dieu a planté les racines de la moralité en Abraham et Moise et les autres prophètes qui ont suivis ont cueillis les fruits de l’arbre qu’est devenu le monothéisme élevé au rang de religion universelle. Au final ces affirmations ne sont vraies que si c’est dieu qui a planté l’arbre. Cet exercice de logique fondamentale m’amène à vous exposer une question qui me tracasse et que j’aurai peut être la chance de discuter une autre fois : Dieu est il un être moral (au sens que l’on conçoit dans une société moderne dite normal) ?
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